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Discours  fait en une assemblée par le Chevalier Digby, chancelier de la Reine de la Grande Bretagne touchant la guérison des Playes par la poudre sympathique où sa composition est enseignée et plusieurs autres merveilles de la Nature sont développées, Paris -1666

 

In-12° [145 mm sur 85 mm], pleine basane , tâche au verso. Mouillures. Dos à nerfs, dorures usées, coiffes arasées, tranchefile arrachées. La garde blanche volante recto semble avoir été ajoutée, papier du temps. Bon état. 160 p.

 

 
Célèbre dissertation d'un savant du XVIIe siècle, atomiste, qui reste le seul témoignage de l'existence d'un Académie savante sur Montpellier en 1657.
 
Le texte est riche et présente des passages très intéressants, comme les conséquences sur l'environnement de l'usage de la houille pour le chauffage à Londres ou à Liège, ou du nettoyage (peu fréquent) des ruelles inaccessibles de Paris. Il évoque aussi des croyances locales, comme l'enfant simiesque de la femme de Carcassonne.
 
La présence du chevalier Digby à Montpellier était du à un souci de santé, mais personne ne l'a rapprochée de l'actualité locale de 1657 : la reprise des élections consulaires après plusieurs années d'interruption, avec l'exclusion des protestants du poste de premier consul (alors qu'ils avaient fait pression toute la Fronde pour l'obtenir). Il faut pourtant se souvenir que le Chevalier Digby travailla, avec l'assentiment de Cromwell, à la réunion des catholiques et des protestants.

Rare traité scientifique du chevalier Digby, prononcé à Montpellier en 1657

520,00 €Prix
TVA Incluse
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